7 traits de caractères d’adulte, provoqués par des traumas infantiles

Les effets à long terme de la violence psychologique pendant l’enfance peuvent être complexes et souvent dévastateurs. As-tu déjà été abusé∙e émotionnellement pendant ton enfance ? Je m’intéresse aux traumas et à la libération des émotions et des mémoires d’enfance depuis de nombreuses années. Je me suis rendu compte à travers mon parcours, que certains traits de caractère qui se retrouvent à l’âge adulte, sont en fait liés, à une malveillance, ou à une maltraitance subie durant l’enfance, et je te donne dans cet article, certaines caractéristiques.

Comment les traumas de l’enfance se manifestent-ils à l’âge adulte ?

L’enfance est l’une des phases les plus sensibles de ta vie. Tout ce qui se passe dans ton enfance contribue à façonner tes comportements, tes choix et fait de toi ce que tu es. Que tu sois aujourd’hui serein∙e, épanoui∙e, ou embourbée dans tes émotions, tes peurs, tes craintes; ton passé joue un rôle direct dans le développement de ta personnalité, de tes rêves, de ta vision de vie.

Nous ne pouvons pas réparer ces abus, mais il existe des techniques pour les repérer et pour s’en libérer, afin que tu puisses vivre une vie plus en lien avec ta vraie nature : libre ! Et parler de ces actes subis pendant l’enfance est pour moi primordial, pour changer la société et sensibiliser chaque parent à l’accompagnement de ses propres enfants. C’est grâce à eux, que nous vivrons dans une société plus saine, plus sereine et plus bienveillante. 

Voici 7 traits de caractère issus de traumas subis durant l’enfance et qui se retrouve à l’âge adulte.

1.Les bruits forts et violents te sont insupportables.

Une des formes de maltraitance émotionnelle chez l’enfant se produit lorsque le parent lui crie dessus ou le gronde de façon violente. À l’âge adulte, ton enfant intérieur se réveille en entendant des cris d’autres personnes, des bruits forts (une porte qui claque, un objet qui est jeté), car cela te ramène à ces moments où tu t’es senti mal aimé∙e, sans valeur ou effrayé∙e. Ton corps, ton mental en garde des traces et se met alors en réflexe de survie : la fuite (tu prends tes jambes à ton cou), le combat (tu vas alors hurler plus fort voire même être violent∙e), ou la sidération (tu ne pourras plus parler, ni même réfléchir). Si tel est ton cas, observe pendant ton enfance si tu te rappelles de tels moments.

2. Tu as du mal à exprimer tes opinions.

Si pendant ton enfance, tu ne t’es pas senti∙e écouté∙e à ta juste valeur, cela a créé en toi le schéma suivant « je n’ai pas le droit d’exprimer ce que je ressens, je dois me taire ». Ne pas écouter son enfant est une forme de malveillance parentale. Peut-être même que dans un cas extrême, tu t’es retrouvé réprimendé∙e ou battu∙e pour avoir osé dire ce que tu pensais. En tant qu’adulte, ce syndrome de peur persiste et tu n’arrives pas à exprimer ta propre opinion par peur de revivre ce phénomène.

3. Tu n’arrives pas à accepter l’amour des autres, l’amour inconditionnel à cause des traumas que tu as vécus.

Si tu as été abusé∙e émotionnellement dans ton enfance, tu restes toujours sceptique quant à l’amour que les autres te portent. Car, enfant, tu as été trahi∙e tu t’es senti∙e dévalué∙e. La violence psychologique pendant ton enfance a non seulement affecté ta confiance en toi, mais a également enlevé ta confiance aux autres. Comment croire que tu peux être aimable (dans le sens, d’être une personne que l’on peut aimer), si toute ta jeunesse tes figures d’attachement t’ont martelé le contraire ?

4. Tu te justifies toujours de tes actes ou tu t’excuses pour la moindre chose.

Enfant, on t’a peut-être injustement réprimandé∙e ou grondé∙e pour des choses que tu n’avais pas faite ou on t’a accusé∙e à tort. En grandissant, tu as gardé en toi cette peur d’être remis∙e en question pour la moindre chose, manquant de confiance dans ta capacité à te fier à ton propre jugement. Cela t’empêche alors de prendre des décisions, ou d’oser assumer tes opinions. Tu te justifies alors pour tout et tu t’excuses en prévision de ce qui pourrait encore « t’arriver ».

5. Tu es timide, et tu as du mal à te dévoiler complètement.

Si tu n’as pas subi de violences parentales, mais qu’au contraire, tes parents t’ont complètement ignoré∙e ou laissé∙e de côté, tu vas en grandissant, continuer à croire que personne ne souhaite t’écouter. Tu fais de ton mieux pour ne pas t’ouvrir et restes convaincu∙e que tu n’es pas une personne digne d’intérêt.

6. Tu n’arrives pas à savoir qui tu es vraiment !

Le fait de devoir faire face à un traumatisme peut perturber le sentiment d’identité d’un individu. Cela peut affecter la façon dont tu vois et perçois le monde et les autres. Comment se retrouver et avoir la sensation d’exister si d’autres ont pris le « pouvoir » sur toi depuis tout petit∙e ? Comment savoir qui tu es vraiment, ce que tu aimes, ce qui te rend heureux∙se si tu as passé toute ton enfance à avoir peur, à ne pas parler, à devoir faire attention à tous tes gestes pour ne pas t’attirer les foudres de ceux qui auraient du prendre soin de toi ?

7. Tu te culpabilises sans cesses

Si depuis tout∙e petit∙e, tu as entendu « tu es responsable de… » à chaque phrase, cette « sentence » va alors devenir ton référentiel. Tu vas simplement, en grandissant, reproduire ce schéma sur toi-même. Tu deviendras cet adulte qui blâme  ton propre enfant intérieur. 

Même si ces comportements peuvent paraître durs, et définitifs, ils ne le sont pas. Tu es victime d’un comportement déviant de la part des personnes qui t’ont élevées, mais cela ne définit pas QUI tu es aujourd’hui. Si tu as envie de te libérer de ces traumas, si tu t’es reconnus dans ces comportements, je t’invite à consulter ma méthode Liméa (libération des mémoires anciennes), pour te permettre de retrouver le sens de TA vie et de TOI-MÊME.

Prends bien soin de toi.

Audrey