Les grandes erreurs des professionnels du bien-être
Les professions liées au bien-être ne sont aujourd’hui pas encore reconnues par l’état. Les formations sont donc privées, et les thérapeutes qui en sortent essayent pour la plupart, de gérer au mieux leur activité et d’exercer dans un respect de leur clientèle et de leur profession. Cet article s’adresse aux clients soucieux de trouver le thérapeute qui leur correspond, mais également à vous, professionnels venant de vous installer ou simplement intéressés de savoir quelles sont les erreurs à éviter dans l’exercice de vos fonctions.
Lorsqu’un thérapeute bien-être s’installe et pratique son activité, il est souvent conscient des erreurs à ne pas réaliser pour effectuer au mieux sa profession. Mais quelles sont elles? Quels sont les risques les plus courants pour ce type de métier? Voici une liste (non exhaustive), des différents points à ne pas négliger, pour assurer une pratique claire et saine de votre activité.
1. Ne pas avoir suivi de formation diplômante même si celle-ci n’est pas reconnue par l’état
Vous pouvez être tenté de penser que, comme la formation n’est pas reconnue par l’état, un diplôme n’est pas obligatoire, pire, il n’est pas nécessaire. C’est une erreur de penser ainsi car lors de la formation, en dehors des gestes techniques que vous pouvez acquérir, vous apprenez également les règles d’hygiène à observer (cf article 10 règles qu’un bon centre de massage doit avoir (mettre le lien) ), mais il vous est aussi enseigné la connaissance du corps pour vous éviter de blesser vos client lors du soin. Vous pourrez poser des questions, sur ce qui vous tracasse ou tout simplement comment manipuler vos clients au mieux. Et surtout, lors de ses formations vous sont donnés les clefs pour être protégé juridiquement, en adhérant à certaines associations en rapport avec votre métier ( la ffmbe pour les massages bien-être par exemple), et vous permettre d’exercer votre métier en toute légalité et sérénité.
2. Ne pas d’abord avoir travaillé sur soi et sur ses failles psychologiques
Être thérapeute bien-être c’est être amené, tout au long de sa pratique, à rencontrer des problématiques et des confidences de clients qui peuvent faire appel à son propre vécu. Pour commencer ce type de métier, il est donc important d’avoir d’abord travaillé sur ses propres faiblesses, ses blessures anciennes et actuelles afin de ne pas les laisser interférer dans votre travail.
Il faut également être conscient que même si certaines techniques vont fonctionner, avec des résultats étonnants et surpassant vos attentes premières, vous n’êtes ni des dieux, ni un être surpuissant capable de tout guérir et de changer la vie des gens. Vous devez donc faire attention de ne pas avoir un ego sur-dimensionné, qui vous empêcherait alors de rester à votre place: celle d’un simple professionnel capable d’apporter une réponse à certaines demandes.
3. Ne pas s’entretenir physiquement et mentalement
Cette pratique requiert, plus qu’il ne peut paraître au premier abord, une grande force physique, mentale et émotionnelle. Le négliger, c’est passer à côté de certaines choses, et prendre le risque d’épuiser votre corps trop vite, allant même jusqu’à ne plus pouvoir exercer votre activité comme il se doit.
Les conséquences directes d’une négligence de votre corps physique sont l’épuisement, la fatigue, le manque de concentration, les mauvaises postures apportant tensions et contractures. A terme, vous aurez l’impression de perdre pied, de ne plus récupérer correctement et surtout, d’offrir à vos clients, une prestation de mauvaise qualité.
Mais il n’y a pas que le physique, vos émotions et votre mental, s’ils ne sont pas correctement gérés, peuvent aussi interférer et dégrader la qualité de votre travail. Vous devez donc apprendre à prendre du recul sur ce qui vous est confié pendant une séance, ou sur vos propres problématiques personnelles, afin de garder les idées claires sur ce qui se passe à l’instant présent au cabinet. Il faut également penser à vous protéger, et notamment énergétiquement afin de ne pas vous laisser envahir par des mauvaises ondes et vous sentir alors amoindri.
4. Ne pas avoir une vision holistique de son travail
Lorsque vous débuterez (et même après), il vous arrivera de rencontrer certains clients pour lesquels vous ne pouvez leur venir en aide. En effet, la personne peut avoir besoin d’une manipulation corporelle (alors que votre technique est plus portée sur l’énergétique ou le mental) ou l’inverse et vous ne pourrez leur apporter une réponse convaincante. N’ayez pas honte d’avouer votre incapacité et de renvoyer votre client vers un confrère plus adapté à sa situation. Il est important de connaître ses limites, de les accepter et de savoir trouver d’autres solutions pour répondre au mieux aux demandes de vos clients. Ces derniers n’en seront que plus satisfaits, et reconnaîtrons alors votre professionnalisme. S’évertuer à essayer de tout “guérir” alors que vous n’en avez pas la compétence, sera autrement plus destructeur que de le reconnaître.
5. Manquer d’écouter et de sens relationnel
L’écoute est la base même des métiers en relation avec la clientèle. Une écoute active et sérieuse vous permettra de comprendre au mieux la demande de votre client, de vous adapter à lui et de lui apporter une solution correspondante à son problème. De plus, s’il se sent vraiment entendu, votre client aura la sensation d’être bien accueilli et vous fera plus facilement part de ses confidences. Vous avez tout à y gagner.
6. Manquer de curiosité et de remise en question
Lorsque que vous pratiquez un métier depuis un temps assez long (plusieurs mois ou plusieurs années selon les individus), certain automatismes peuvent se mettre en place et vous pouvez alors passer à côté de certaines choses. Votre quotidien devient alors lassant, tant pour vous que pour vos clients.
N’hésitez pas à continuer à vous former, à vous intéresser à ce qu’il se passe chez vos concurrents, chez d’autres praticiens amis ou simplement au niveau législatif. Et surtout, apprenez à vous remettre en question. Cet état d’esprit vous permettra de continuer à évoluer et surtout, de ne pas vous reposer sur vos acquis.
7. Manquer d’organisation
S’installer, dans la pratique des soins bien-être, doit être considéré avant tout comme une démarche entreprenariale. Vous aurez donc à gérer votre comptabilité, votre agenda, la communication avec vos clients, et votre ménage au niveau de votre pièce de soin. Même si souvent, cette partie n’est pas la plus attrayante au premier abord, elle reste essentielle car elle vous permettra, si elle est effectuée correctement, de durer dans le temps. Combien de thérapeutes se sont installés en pensant réussir simplement en attendant que le téléphone sonne, et se sont vu fermer boutique quelques mois après? Ne mettez jamais de côté qu’un soin, même s’il est correctement réalisé, ne sauvera pas à lui tout seul une mauvaise humeur téléphonique ou une hygiène à revoir. Et ne perdez jamais de vue qu’un client insatisfait saura vous faire descendre votre réputation 10 fois plus rapidement qu’un client content.
8. Ne pas savoir dire non
Lorsque vous débuterez, vous aurez envie (et besoin), de prendre toutes les demandes qui s’offrent à vous. Mais cette façon de penser vous fait prendre deux risques majeurs: vous perdre dans des demandes qui ne vous correspondent pas (manque de compétence, manque de matériel, demandes bizarres), et risquer de vous oublier et de vous perdre vous-même (je vous renvois au point 3). Il est bon de savoir dire non à certaines demandes pour garder du temps et favoriser les autres qui vous correspondent vraiment, et auxquelles vous pourrez apporter un vrai bien-être durable. Vous en serez tout autant satisfait que votre client.
Bonjour
je découvre l’instant votre site et j’enchaine les lectures d’articles.
Vous utilisez des mots justes et sincères.
merci
Bonjour Audrey !
Merci pour cet article, qui m’est et me sera très utile.
Je suis praticien bien-être ( 2 spécialités : méthode Livin’g® et Scenar thérapie ).
Le contenu de votre article va m’aider à faire le point et me recentrer.
Donc, beaucoup de gratitude de ma part !
Et je suis surpris que cet article n’est pas encore suscité de commentaires …
Je vais le partager.
Chaleureusement à vous, Jean-Pierre