Les traumatismes les plus courants en libération émotionnelle et énergétique
En travaillant depuis des années sur les mémoires anciennes et traumatiques (méthode Liméa), je me suis rendu compte d’une certaine “répétition” des bagages émotionnels portés par mes clients et/ou élèves en formations. Lorsque tu as vécu un traumatisme prolongé au cours de tes premières années de vie, il est courant de transporter un bagage émotionnel avec toi jusqu’à l’âge adulte. Ce bagage émotionnel peut ressurgir parfois, dans certains instants de ta vie, comme des flashbacks émotionnels, qui te pèsent au quotidien. Les pensées qu’une personne a lors d’un flash-back émotionnel, sont généralement liées à des choses qu’elle a ressenties lorsqu’elle était enfant.
Si tout cela te semble familier, tu n’es pas le∙la seul∙. Je crois et j’avais envie de partager ces histoires pour que les autres se sentent moins seuls. C’est pourquoi, je te livre ci-dessous, des expériences vécues en cabinet ou en formation (avec l’accord des personnes bien entendu).
Bien que ces pensées puissent sembler si vraies au milieu d’un flash-back émotionnel, je veux que tu saches que cela ne définit pas qui tu es VRAIMENT. Tu es précieux∙e, digne d’amour et non une mauvaise personne. Le message suivant peut-être difficile à lire si tu as toi-même été traumatisé∙e étant enfant, alors sois attentif∙ve et soit ok avec toi-même avant de commencer la lecture. Bien sûr, tu peux aussi l’arrêter dès que tu en ressens le besoin.
Merci aux personnes également qui ont bien voulu témoigner, et qui m’ont fait confiance.
1. « Je ne me sens pas en sécurité. »
Marie B – 28 ans. “Ma plus grande pensée lors de la plupart de mes flashbacks émotionnels est : “Je ne suis pas en sécurité”. La dernière fois même, que je me suis retrouvée seule dans une salle d’attente avec un monsieur, je me suis revue, là, comme une enfant, attendant que le prédateur (mon prédateur) allait entrer dans ma chambre d’une minute à l’autre. J’ai passé 5 bonnes minutes à essayer de me calmer en répétant sans cesse que ce n’est pas la même personne, qu’il n’est pas là, et qu’il ne viendra plus. Je suis un adulte et je suis seule. J’essaye de le répéter comme un mantra, pour sortir cette autre voix de ma tête.“
« Je ne suis pas en sécurité. Cela se produit lorsque je côtoie des femmes qui me rappellent ma mère : imprévisibles, instables, méchantes.” Sylvain.
2. « Je suis indigne d’amour. »
Steve C. – 47 ans. “C’est de ma faute. Je ne suis pas digne d’amour. Je ne vaux rien et je n’intéresse de toute façon personne. Ces pensées tournent en boucle lors d’un flash-back émotionnel, et encore, ce ne sont que les plus courantes, mais il en existe tellement ! Tout cela, car j’ai été obligé de vivre avec un oncle, à la mort de mon père à l’âge de 9 ans, qui me méprisait.“
3. « Tout est de ma faute. »
“J’ai honte, tout est de ma faute de toute façon. Je supporte assez durement la honte de mon traumatisme lors d’un flash-back émotionnel. J’ai été violée dans la rue à l’âge de 18 ans, et j’ai subi les regards et les reproches que “l’avais cherché”, que je n’avais qu’à pas être habillée comme-ci ou comme cela. Alors depuis, je pense souvent que je mérite ce que je vis” – Cléa D – 25 ans.
4. « Je suis comme ma mère. »
Katy L. « Lorsque je me suis mise en couple, ma première pensée pour mon partenaire a été : “Cours, fuis tant qu’il est encore temps, car tu es en train de faire une erreur !” De toute façon, j’étais persuadée qu’il partirait. Ma deuxième pensée a été ” Je suis horrible et tout comme ma mère (extrêmement violente).” Dès que la situation s’envenime (comme toute relation de couple), j’ai l’impression d’être castratrice, violente et que je finirais seule comme ma mère. “
5. « Je ne mérite rien de bon. »
Michel. F – 65 ans « Je ne mérite rien de bon. Dans les bons (peu nombreux) jours, j’essaye de discuter avec moi-même et de me convaincre que j’ai passé une bonne journée, que “c’est pas si pire”. Mais parfois, c’est un épisode plus difficile et la spirale commence. Je dois me battre pour trouver la force, pour retrouver l’espoir. Ou du moins, trouvez la conviction que « ce ne sera pas toujours le cas ». Il y a de la lumière au bout du tunnel. Il y a de l’espoir que ça s’améliore. C’est un combat quotidien et je suis mon pire ennemi. “
6. « Je ne suis pas digne d’amour.»
« Je ne suis pas digne d’amour. Ce traumatisme a été causé par des personnes en qui j’avais confiance et que j’aimais et qui m’ont quittée et utilisée. Heureusement, j’entretiens une relation amoureuse avec mon petit ami (depuis presque quatre ans), mais j’ai toujours peur qu’il me quitte à cause de ce traumatisme et des conséquences que cela a sur ma vie.” Sybille V.
7. « Je ne réussirai jamais rien. »
« Ma mère avait raison. Je n’arriverai jamais à rien. Même si aujourd’hui, je suis titulaire d’une licence en management que je travaille dans la même boîte depuis 5 ans, j’ai la sensation de devoir toujours “prouver” que j’ai réussi. ” – Christophe K.
8. « Je suis une mauvaise personne. »
Brigitte B. “Je suis mauvaise. Je suis une mauvaise personne. Je suis la pire personne. – tout cela parce qu’en grandissant, j’ai été qualifiée de “pire enfant”, parce qu’on m’a attribué des faits que je n’avais en réalité jamais faits.“
9. « Le traumatisme va se répéter. »
« Quand un employeur demande : « Puis-je vous parler ? » Je pense immédiatement : « Ça recommence. » Cela me ramène directement au harcèlement que j’ai vécu pendant un an dans un emploi précédent, et qui a entraîné un burn-out, une perte d’emploi et mon divorce. Depuis, je suis en stress permanent que ça puisse recommencer.” – Elizabeth S.
10. « Je suis une marchandise endommagée. »
Alyssa H “Il avait raison. Lors d’une agression sexuelle, mon agresseur m’a dit : « Personne ne voudra de toi maintenant ». Je suis une marchandise endommagée. Il a pris une partie de moi cette nuit-là et je ne la récupérerai jamais.“
Si tu vis ce genre de situations, tu n’es pas seul∙e. D’autres sont passés par là et s’en sont remis. Parles-en autour de toi, entoure toi des bonnes personnes qui peuvent t’aider. Car ces choses-là peuvent se transformer et laisser de la place à de belles choses avec lesquelles tu peux vivre ta vie au mieux.
Si tu as envie que je t’aide, je serai heureuse de t’accompagner. Et si tu es thérapeute ou praticien et que tu reçois dans ton cabinet ce type de traumatismes et que tu as envie d’accompagner tes clients, je serais ravie de t’enseigner la technique Liméa, méthode de libération des mémoires anciennes.
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