Weekend à Crozon – Juillet 2017
Crozon, mon coup de coeur. Cette petite presqu’île renferme tant de trésors. C’est avec plaisir que nous avons donc renouvelé l’expérience cette année d’y aller sur ce long weekend de Juillet pour continuer à explorer ce doux petite coin de paradis.
Un début semé d’embûches
Manifestement, même si nous étions prêt à partir, le destin en a décidé autrement. Nous souhaitions partir avec nos vélos, pour explorer d’autres coins et en profiter aussi pour dépenser notre Smokie adorée. Que voulez-vous, un tervueren ne se contente pas d’une petite balade…Du coup, nous avons emprunté un porte-vélo à un copain et, une fois la voiture chargée, nous avons pris la route. Les vélos étaient bien attachés entre eux et nous avons roulés confiants jusqu’au moment où le porte-vélo s’est arraché pour tomber sur la 4 voies (à 110km/h). J’ai eu une peur monstrueuse que quelqu’un nous suive de trop près et ai un accident par notre faute, mais non. Nous avons réussi à nous garer sur le bas-côté et les voitures ont mis leur warning pour nous permettre de les récupérer. La chance nous a heureusement suivie puisque:
- Nous avons pu les récupérer, et la voiture était assez grande pour les accueillir en break.
- Nous n’avons eu aucuns dommages, et personne n’a été blessé.
- Comme ils étaient bien attachés ensemble, les vélos n’ont pas volés en éclats, et seront récupérables après quelques réparations.
Nous nous sommes franchement posé la question de savoir si l’on continuait tout de même pour faire notre weekend ou non, mais Crozon m’appelait, et nous avons décidé de continuer. Sauf que la voiture, une fois mise en break pour les vélos, laissait peu de place à la chienne, qui s’est retrouvée entre mes jambes à l’avant, chose totalement illégale… Ça aurait pu passer jusqu’à ce que l’on se fasse arrêtés 100 km plus loin à un barrage de gendarmes contrôlent l’alcoolémie au volant. Comme c’est monsieur A qui conduisait, j’ai eu peine à contenir ma chienne pour qu’elle ne bouge pas, et ne se fasse pas voir. Et c’est passé… Quand je vous dis que nous avons eu de la chance! Sur ce, nous doutions de ce weekend, et surtout des plans que nous nous étions fait. Mais après 3h de route aux moules péripéties, nous sommes arrivés dans le petite Airbnb que nous avions loué, aux côtés d’Anna, tellement gentille et attentionnée qui nous accueillie à bras ouverts pour nous remettre de nos émotions.
Visite de Roscanvel
Le lendemain, nous sommes partis explorer cette partie de la presqu’île (à pieds unh, les vélos étant un peu morts depuis leur chute), et nous nous sommes laissés guidés par notre intuition, par les panneaux rencontrés le long de la route. Et comme notre intuition a été bonne! Nous avons parcouru une bonne partie du chemin des douaniers de Roscanvel du côté de la Pointe des Espagnols (avec sa vue sur Brest), puis nous sommes allés jusqu’au fabuleux site géologique, absolument époustouflant! La nature nous offre de si beaux panoramas! Et Roscanvel en regorge!
J’ai beaucoup aimé ce coin, car il est tellement différent de Morgat je trouve. À chaque point de la presqu’île, les paysages sont différents, l’ambiance y est elle est aussi particulière. Sur ce flan de Roscanvel, la nature est plus brute. Mais elle observe aussi plein de petits coins et recoins naturels (ou historiques), qu’il est bon d’aller explorer. On se sent seuls, souvent. Et lorsqu’on rencontre d’autres personnes, elles aussi sont en quête de nature, de point de vue, de marche, de ressourcement.
Camaret sur Mer, plus touristique
Nous avons terminé notre weekend à Camaret, et son petit port très touristique. Quelques kilomètres plus loin et là aussi une autre ambiance. Ce petit port avec ces restaurants qui le longent, et la jetée au bout avec le fort rappellent des villes portuaires telles la Rochelle. L’ambiance est très familiale, et il est bon d’y flâner. Les rues du quartier des artistes sont toutes plus tortueuses les unes que les autres. Et sa grande plage de sable fin nous emmène en vacances. Un autre décor de carte postal, tout aussi joli même si c’est un peu moins ma tasse de thé. J’aime plus la côte sauvage que la Bretagne peut nous offrir.
Je ne regrette en rien mon séjour, même si ces aléas du début nous ont fait sacrément douter d’arriver jusqu’au bout. Mais Crozon a su à nouveau s’inscrire au plus profond de mon coeur. Nous nous disons souvent avec Monsieur A que si nous avions assez de sous, c’est probablement là que nous aimerions avoir une maison secondaire. Crozon est petite mais je sais que je veux y retourner, car à chacun de mes séjours, je suis certaine de ne pas en avoir encore fait le tour. Crozon, mon amour <3
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